Envie de pisser


Aujourd'hui, je reste au lit. C'est décidé, ça ne sert à rien de me lever ! Je suis pris au piège de ma sordide existence. Tout s'est fermé autour de moi ou je me suis fermé aux alentours. L'un ou l'autre, le résultat est le même. Je suis tout seul dans ma tête. Rien de nouveau à l'Ouest. À l'Est, le soleil sombre. Le Nord n'indique plus rien. La chaleur du Sud ne me réchauffe plus. Mon corps ne bouge plus, mais dans ma tête ça fuse dans tous les sens. Quelles évidences bousculeront mes particules et sans le pressentir je serai debout ! J'erre en lambeaux. Tout me déçoit. Même mon écran qui était mon meilleur ami me joue des tours. À une recherche, pourtant habituelle pour apaiser mes neurones, le Om des chants tibétains m'a délivré hier, le OM de l'Olympique de Marseille. Quelle trahison ! Va réaligner tes chakras avec un tir au but. Plus de chance de lâcher-prise avec un tir-au- flanc. C'est donc sûr, je ne me lève pas. C'est le mieux qui puisse m'arriver aujourd'hui. Juste une fois faire cette expérience. Aucune particule ne s'agitera à l'intérieur de moi. Même la lessive oubliée dans la machine restera oubliée. Pour une fois j'aurai disparu de ce monde d'attrape-nigaud. Personne ne soupçonnera ma disparition. Mes voisins sont enfermés comme moi. Ma famille est en PLS. Peur ou rage ou mélange des deux. Le dialogue est rompu. Je suis un pestiféré. Je meurs à petit feu. J'oublie le temps qui passe. Le temps oublie ma trace de vie. Pourtant j'appartiens toujours à cet océan d'incertitudes et de plausibilités. Je sais, dans le peu de cohérence qui me reste, que la probabilité que je ne me lève pas est infime dans ce bain à remous quantique. Il y aura toujours des vagues de mouvements, des ondes de choc qui me parviendront tôt ou tard. Je ne suis pas un cas isolé. Je fais parti d'un tout. C'est sans doute cette évidence qui me fera lever bientôt. Mon esprit a perdu sa fraîcheur et son innocence. Je me suis alourdi avec le temps : misères, lassitudes, contraintes, injonctions contradictoires me poussent dans un état d'accablement. Plus d'élan pour m'émanciper. Les sédiments de ma mémoire se sont accumulés. Je vis sous un tas de cendres et rien ne me fera lever. Alors impétueux tourbillon de particules subatomiques ! Que fais-tu avec cette inertie ? 

Les heures passent et puisque je suis dans la confidence : c'est une envie de pisser irrépressible qui m'a fait me lever. Belle sensation de libération après la vidange. Le paradis sur terre. Léger et soulagé, j'avais faim et soif de m'éprouver à la réalité. Pour le monde meilleur, il me faudra encore et encore espéré et désespéré. 


Pouce !

Le pouce contre la vitre, tous les éléments essentiels apparaissent. Il suffit d'une pression à cet endroit précis du cadran pour que je sois au courant de tout : température interne, extérieure, pressions et autres mesures indispensables à ma survie dans ce monde moderne. Le programme de ma journée est affichée sur un écran au plafond. Mes habits sont éjectés de mon armoire : résultat rapide de la collecte de toutes mes données. La porte de la salle de bain s'ouvre, une douce musique m'invite à me lever. Je sors de mon lit. Il y a de la buée sur les carreaux, c'est normal on est en plein hiver. L'écran me l'avait bien annoncé ! Comme les temps ont changé ! Avant, le nez collé à la vitre j'aurai su la météo. Maintenant ma journée commence par cette évaluation de mes données personnelles. Tout s'est mis en route en dehors de mon choix. Cette simple pression de mon pouce a révélé mes premiers besoins journaliers pour démarrer la journée du bon pied ! Mon petit déjeuner est pris en charge par Éleo. Aucune odeur. Pas de bruit de quelqu'un qui s'affaire dans la cuisine. C'est vrai, il est discret et rapide. Je sursaute d'ailleurs quand il arrive derrière moi avec en tout et pour tout disposés sur un plateau, trois pilules et un verre d'eau. Mes besoins ne pèsent pas lourds !

Mais, rien de tel ne peut arriver, je suis endormie. J'ouvre les yeux et repense à ce mauvais rêve d'un monde de puces implantées qui consigneraient tout pour nous faciliter la vie. Pas d'Éléo à l'horizon, juste à dire ok google : quelle est la température extérieure ? Mets en route la machine à café ? Ouvre les volets ? Ouf ! Je suis sauvée, je ne vis pas dans un monde high tech sous cutanée. Le Beau parleur est là au centre de la pièce. Il est à l'affût de tous mes besoins, il entend tout, il vérifie tout, il surveille tout . Je me sens en grande forme ! Hyper connectée ! Mains non, rien de tel ne peut arriver, je suis endormie. Le cauchemar dans le cauchemar a pris forme dans le labyrinthe de ma conscience. C'est certainement ce que j'ai entendu la veille dans une émission qui a donné naissance à ces tourments nocturnes.

J'ouvre les volets, les oiseaux sifflent leur mélodie d'un monde meilleur, le printemps est là …..


Déconne Action

- Oh ! Léa tu me feras penser à mettre les poubelles en arrivant ... j'ai peur d'oublier ! 

- Oui bien sûr ! D'ailleurs vous devez faire une lessive en arrivant ! Vos amis viennent vers 

20h ! Vous ne serez pas seule ce soir ! 

- Oui merci, mais je n'avais pas oublié ! Des fois, tu me répètes des choses dont je n'ai pas 

besoin ! Tu es vraiment casse-pieds 

- Je ne comprends pas l'expression casse-pieds ... 

- Casse-bonbons ? 

- Je recherche mais ... 

- Casse-noisettes ? 

- Je cherche ... 

- et Casse-couilles ! Tu comprends ? 

- Attendez ... Ne brusquez pas la machine ! Oui ! Couille apparaît clairement dans le registre des mots que vous utilisez souvent ... Vous désirez quoi aujourd'hui !! mode 

langoureux, express ou swing in the night ? 

- Ouahh ! Tu me pètes les rouleaux ! 

Silence suivi d'une petite musique de relaxation ... une voix d'homme retentit dans le haut 

parleur de l'ordinateur de bord. 

- Bonjour Madame, Léo pour vous servir ! Apparemment votre taux de stress est monté à 75 %, ce qui n'est pas bon pour vos troubles hormonaux ... nous arrivons à votre domicile dans 5 minutes ... votre robot domestique a été averti de votre état et s'occupera de sortir la poubelle et de faire la lessive. Voulez-vous qu'il vous programme un soin relaxant afin de calmer vos ardeurs ? Un massage de pieds ? Nous avons noté que vous auriez peut- être envie de bonbons, de noisettes et de rouleaux de printemps. Tout sera prêt à votre 

arrivée. Nous nous chargeons d'annuler votre repas ce soir ! Détendez-vous ! Tout est sous 

contrôle ! 

 

Madame s'est garée sur le bord de la route, la tête dans le volant, elle pleure .... elle a 

perdu le mode d'emploi pour mettre en arrêt son interface personnalisée.


Surprise !

L'humeur d'un monde meilleur a migré ... elle est allée d'un point à un autre ... elle s'est retrouvé dans un endroit qu'elle n'aurait peut-être pas choisi d'emblée ... une escale ... 

une terre d'asile .... Une page de sexe, sport and rock and roll. 

Elle est obligée de s'adapter à ce nouvel espace. Elle se teinte d'une nouvelle couleur et explore les forces puissantes qui s'expriment ici. Le sexe, force primordiale qui aimante, attire, reproduit, s'épanouit singulièrement à l'image de ceux et celles qui s'en délectent. Le sport, instinct de survie des premiers cent mètres parcouru pour échapper à un prédateur, s'accomplit dans l'essor de l'esprit d'équipe et du challenge. Le rock'n'roll , expression musicale rythmée et chaloupée, se fait porte parole de l'histoire de la plainte, de la soumission et de la contestation du peuple.

Le sexe, le sport et le rock'n'roll engendrent tout un tas de sensations, d'émotions, de frénésie, d'enthousiasme, d'exaltation. Elles réveillent la vitalité primale. Les grands ensembles endocriniens sont en alerte, les hormones sont au taquet. Et dans tout ce déploiement de forces vitales, des débordements ont lieu et les sécrétions se manifestent. Elles traversent les limites du corps et s'épanchent en dehors. Des glandes sécrétoires de toutes sortes s'expriment : cyprine, sperme, sueur, salive, crachats. Tout est là pour protéger, humidifier, lubrifier ... ça éternue, ça expectore, ça éjacule, ça sue, ... la voix humaine s'exacerbe en crescendo rinforzando : ça débagoule, ça couine, ça s'extasie, ça crie en une voix commune d'exploit. 

Le sexe, le sport et le rock'n'roll rallient, rapprochent, rassemblent, fusionnent, et permettent aux humains d'exprimer ensemble leurs passions communes. Ils sont au cœur de l'Amour de la Vie et de la Joie de vivre. Tout est là donc pour combler l'humeur d'un monde meilleur !

Cependant, dans ce qu’ils mettent en mouvement, rassemblent et stimulent, ils s'allèchent aussi d'autres saveurs exquises qui embrasent et dévorent. L'union qu'ils portent provoquent les forces contraires. Comme le soleil témoigne par son rayonnement de la présence de la nuit, comme la vie appelle la mort, ils flirtent dans les zones d'ombres de la psyché humaine. Là aussi pas de souci pour la création et la construction d'un monde meilleur, c'est l'état ordinaire de l'exploration dans la matière pour intégrer l'ombre à la lumière. Mais quand l'expérience devient danger pour soi et pour l'autre, quand l'engouement de la passion déborde les frontières du respect pour le mépris, alors l'humeur d'un monde meilleur chavire. Du sensuel au lubrique, une once d’excès a fait dérivé la recherche du plaisir vers des sphères plus douloureuses. Les penchants se font falaises et la propension aux abus morbides altèrent les intégrités. Le sexe devient viol, pornocratie et dégradation du corps de la femme. Le sport se fait compétition et réclame du dopage. Le rock'n'roll devient tyrannique et prête allégeance aux voix sataniques. La domination et l'humiliation ont remplacé les forces en puissance de l'attirance. La sacralité du dépassement de soi est enfermée dans l'effort chimique et la concurrence. La cacophonie et une rage non digérée ensorcèlent les sonorités en des mélodies criardes et dégueulantes. Alors là, un NON puissant anime l'humeur d'un monde meilleur. Et, un OUI à la vie puissant retentit. Continuons à s'entrelacer, à se balancer, à s'élancer au nom de la santé : jouissons, rassemblons-nous, unissons nos voix, amusons-nous, libérons-nous des carcans, enthousiasmons-nous pour des exploits et défis humains. L'humeur d'un monde meilleur se réjouit au nom de l'épanouissement de l'humanité dans la liberté, la paix et l'harmonie. 


Balustines et compagnie

Dans leur caleçon, se dresse une montagne d'épopée fantastique faisant de leur bite un mythe, de leur quéquette une conquête.

Bite et quéquette c'était juste pour les rimes, car je ne trouve pas ces termes appropriés pour faire l'éloge des trésors des calebars de ces messieurs. Couille encore moins ! Zguègue, zob, teub, pine, burnes, balloches, balustines ne m'offriront guère de satisfaction pour la description des dessous de leurs jupons. 

Pourtant, en m'approchant du sujet afin de l'emballer de ses plus beaux atours, je découvre une farandole d'expressions pour en faire son apologie. L'ensemble pénis-testicules est décrit de façon si imagé que l'on pourrait en parler en poète fasciné devant un paysage bucolique : Dans la verte vallée, le petit oiseau frétillant, perle de rosée pour le bonheur des dames. Les abeilles butinent au gré des fleurs de la prairie. En contre-bas, les grelots des campanules scintillent au soleil levant, alors que plus loin sonne la flûte enchantée, les joyeuses se réveillent pour devenir valseuses. Les roucoulades s'entendent à tout va ! Tel le bras de vénus se tendant vers l'horizon pour offrir les bijoux de famille dans un écrin d'argent, le membre galant se bande aux pépiements des désirs. Je suis en train de louvoyer dans un nuancier d'expressions en héritage d'une époque où la courtoisie et la pudeur empêchaient de s'épancher librement sur ce sujet. Pourtant, tous adoraient parler de la « chose » à demi-mot et en sourdine. On utilisait facilement un sobre langage : on pouvait par exemple tremper son pain au pot comme si de rien n'était . Le parler populaire n'a pas manqué d'imagination pour parler de la gaudriole et des bijoux des bonshommes. Souvent le vocabulaire culinaire servait à ces insinuations : le service trois pièces évoquait la verge et les testicules. Les aliments alimentaient toute cette imagerie : poireau et figues, cèpe et rognons, carotte et échalotes, olives, prunes, noix et noisettes, … À une époque plus tardive on parlait de banane, chouquettes, pralines ou bonbons. Une myriade de délices pour parler de cette bistouquette affublée de coucougnettes. Au pays de la roubignolle, de quoi devenir folle à dévorer les voisines du dessous. 

Ma lampe merveilleuse me susurre à l'oreille qu'il serait bon de ne point oublier que dans ces caleçons, attendent en berne de victorieux conquérants, des braquemarts en puissance. A vous vaillantes sentinelles de rentrer en scène sur le théâtre des opérations ! Gourdin en main, mise en place des engins, le garde-à-vous n'est pas loin prêt à donner l'assaut et trouver fourreau de chair. L'arsenal de guerre est mis en branle, l'artillerie lourde est de sortie. Les coups de bélier sont donnés, les dagues sont levées. L'invasion a lieu. L'état d'urgence est maintenu coûte que coûte. Les coups de trique se poursuivent. Les piquets sont maintenus en l'air jusqu'à l'assaut final. Les terriers roses sont prêts pour recevoir l'épanchement du nectar tant attendu. Ça yoyote dur de la touffe ! La terre promise est enfin conquise et célébrée par un déferlement du suc fertile. La fierté des assaillants s'est répandu partout. La bête à deux dos a fini son cirque. Le chapiteau est dégonflé. Et maintenant les puissants se font tout petits et se mettent au lit. Au bal des petits lits blancs, Popaul est de retour. Il attendra de se faire lécher à nouveau le miel sur l'épine ou de se la faire passer à la feuille d'or. La gaule reviendra, « la bandaisonpapa  ça n' se commande pas. » (1). Pendant le repos du guerrier, un tipi se dressera certainement pendant la nuit. Les tumescences péniennes nocturnes sont les succursales du septième ciel . C'est banal la trique matinale me direz-vous , le grand frisson existe toujours dans le slip des garçons !


Le Slip, la suite ....

Sous l'empressement d'une belle cote de popularité du dernier article, les prouesses du slibard des mecs me réservent encore de belles allégresses. M'y revoilà ! je fais durer le plaisir et je poursuis en libre plongée dans ces petites merveilles pour vous démontrer qu'il ne suffit pas de se bahuter la pine pour dissoudre l'angoisse existentielle d'être ou ne pas être un mâle.

 

Dernier râle de l'été

L'été demandait une hydratation régulière pour éviter l'assèchement de votre asperge : le fourreau du pénis comme toute peau qui se respecte demande des soins réguliers pour contrer les irritations et les agressions. Contre le diktat marketing qui s'enfourne dans la bonne aubaine de vendre encore un nouveau produit, une simple huile douce suffira pour nourrir votre peau pénienne. L'automne dépose sur votre gland des perles de rosée et l'approche de l'hiver sonne le glas du retrait au fond du caleçon. Le temps de recapoter Monsieur est venu. Popaul pointe le bout de son nez frileusement pour pisser. Finis le temps des cerises à l'air, des batifolages dans le sable et des lâchés dans les prés. Les frimas glacent les sangs, réfrigèrent les muqueuses et recroquevillent les corps spongieux. Pendant cet état de repos, la sève se love bien au chaud dans les douillettes. Le pouvoir érectile de la bête est fortement impacté. L'état de flaccidité se confirme et le gland s'abrite sous sa houppelande qu'est le saint prépuce. Pour les déprépucés, le cache nez ou le bonnet est de vigueur !

 

Se la bichonner en entier

Le preputium est une zone érogène spécifique très innervée donc d'une extrême sensibilité. C'est maintenant démontré scientifiquement ! Ils me font marrer les scientifiques avec leurs études qui confirment le bon sens  ! il a fallu passer par eux pour montrer que les canicules sont causées par le dérèglement climatique !!! Bon, revenons à nous doux agneaux ! 

Vous savez maintenant que vos trésors on besoin d'être pomponné. Il ne suffit pas de plonger votre bout de pain dans la fondue savoyarde pour lui porter toute votre attention, surtout quand on sait qu'elle peut être seulement un rare plat de saison, comme la raclette serait une bonne partie occasionnelle que vous pourriez assené à un partenaire consentant . Le coït n'est que l'apanage des conquérants pas celui des sages hommes. Pierre desproges disait bien : « ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde ». Pour ceux qui choisissent les plaisirs solitaires, au lieu de s'agacer le sous-préfet en lui assénant des soubresauts vindicatifs vous irritant le bulbe, prenez le temps de partir à la découverte de vos trésors. Vous pouvez vous caresser, partout, partout, partout. Les zones où éros a posé un tendre baiser couvrent non seulement vos organes génitaux mais des ailleurs non souvent explorés : le frenulum, le périnée et le point P, les berges de la raie , la rocade de l'anus …. mais aussi un peu plus haut vos lolos, fervents défenseurs de la libération de l'emprise du coït à tout prix . En effet, vos nénés sont de hauts lieux que vous pouvez stimuler et pas attendre qu'il y ait du monde au balcon ou voir la lune pour vous exciter. Ces caresses vous mettent les doigts de pieds en bouquet de violettes, et si vous entendez sonner midi à votre pendule, c'est que vous avez emprunté les chemins buissonniers vers l'orgasme. Dans l'intimité de vos explorations cette invitation à la tendresse devrait éradiquer pour de bon le mythe qui tourne autour du phallus. 

 

Sortir du mythe de la grosse bite

« Comment agrandir son pénis ?». Mille astuces pour le faire grossir, s'élargir, s'agrandir : des pilules magiques, des exercices, des gels, de la chirurgie réparatrice, des extenseurs à tiges, à sangles à poids …. Des trucs et des instruments à vous faire perdre la tête auquel je n'ai pas échappé dans mes recherches effrénées. De l'intox à tout va pour conforter l'homme dans la croyance que plus il en a une longue, plus il sera viril. Mais rassurez-vous, une récente étude scientifique permet officiellement de mettre des mesures sur la normalité : la longueur d'un pénis au repos est en moyenne de 9,16 cm. En érection, sa longueur moyenne est 13,12 cm. La circonférence du pénis, toujours en moyenne, passe de 9,31 cm au repos à 11,66 cm en érection.Ces chiffres ont été obtenus grâce à des mesures sérieuses sur 15 500 mâles. Messieurs à vos maîtres intérieurs ! Rien n'est parfait sur cette terre, la grandeur de votre âme ne se mesure pas à votre kiki mais bien à la la profondeur de votre tendre cœur. 

Le Slip, The end ....

De l'observation ...

L'étude de terrain fut nécessaire et l'été fut donc la saison idéale pour observer ces joyaux en maillot de bain. J'ai eu tout le loisir d'observer les différentes dégaines dont il est possible de s'affubler pour un garçon. Et ben ! mes pauvres choux, votre cornet deux boules peut se retrouver à l'étroit dans le moule bite ou au contraire en total bringuebalement en bermuda ! Certains tentent le string mais c'est rare en Corrèze ! 

Je comprends donc le désir de tout sortir à tout va et mettre votre scoubidou au grand air ! Sans apparat, à l'état naturel, en totale liberté de mouvement. Oh oui ! quel plaisir de laisser reposer sa bitoune au gré des flots, de la faire tournebiller dans une partie endiablée de raquette, de laisser vos cacahuètes s'entrechoquer au cours d'une pétanque, de perdre la tête en faisant le poirier … Mais laissons de côté, ces fresques estivales, car j'ai tout de même envie d'élever le débat et mettre en avant l'énergie primordiale contenue dans vos trésors.

 

TPN et Prostate

Mon ordinateur n'en revient pas de mes recherches actuelles. Il n'a jamais connu autant d'occurence autour du sexe. De clic en clic, je me rends compte qu'on pourrait développer le sujet dans tous les sens et que je pourrai achalander cette rubrique pendant encore plusieurs numéros. Un choix s'impose donc, car je pourrai vous parler de vos Tumescences Péniennes Nocturnes, signes d'une bonne santé. Je pourrai explorer votre point P, cette petite glande de la taille d'une châtaigne située juste en dessous de la vessie, qu'il est nécessaire de stimuler pour décupler votre plaisir sexuel … Au fil de ces trouvailles, je flaire une piste très inspirante : celle de la conception taoïste de la sexualité, et je ne peux donc que vous conseiller de vous délecter dans la lecture du Tao de l'art d'aimerde Jolan Chang. Vous y découvrirez que vous pouvez jouir comme une femme, c'est-à-dire, plusieurs fois sans déperdition d'énergie.

 

Au bout du bout … l'homme multi-orgasmique

« La preuve est dans votre pantalon » (1), et en parfaite maitrise de votre « tige de Jade », vous ne pourrez plus confondre orgasme et éjaculation. En vous délectant des sensations orgasmiques, vous ne basculerez pas dans la vidange de votre énergie vitale. Bien au contraire, vous alimenterez votre fontaine de jouvence en permettant à ce fluide si précieux d'être transformé : la semence se décompose et se trouve réabsorbée dans le corps. J'en vois déjà certains monter aux créneaux : est-ce la fin d'une bonne pignole ? Vous ne vous astiquerez plus le bout de la même manière ! Les maîtres taoïstes enseignaient la masturbation comme une pratique pour apprendre à contrôler son éjaculation, en faisant circuler son énergie sexuelle afin de renforcer ses organes génitaux et se revitaliser. L'excitation se maîtrise par le souffle, des arrêts fréquents et une détente de l'ensemble des muscles du corps. De la giclée à la déferlante, il est possible de dompter le raz de marée par des massages (notamment de la fameuse prostate), des aspirations à froid, des verrouillages digitaux … Le plaisir s'auto-cultive pour développer une nouvelle sensibilité sexuelle. À la manière d'un grand sportif, vous pourrez suivre un entraînement pour dominer vos pulsions sexuelles. 

Et voilà que je déboule encore dans un vaste nouveau sujet d'étude : celui de la rencontre sexuelle comme espace d'harmonisation entre les énergies yin et yang, où les rapports de force sont bannis et au contraire, où les deux énergies se nourrissent et s'adoucissent l'une et l'autre. Au-delà du génital, se lovent des forces énergétiques complémentaires où la rencontre des polarités fait accéder à l'extase. De la baise à l'Amour, un chemin d'artiste à créer à à ressentir et à vivre intensément. Les dessous du féminin et du masculin offrent aussi de belles surprises !

 

(1) Mantak Chia et Douglas A. Arava, L'homme multi-orgasmique, l'énergie sexuelle masculine, Guy Trédaniel - 1997


Yenaki !

Y'en a qui meurent, y'en a qui s'entêtent, y'en a qui s'en foutent, y'en a qui surnagent. Y'en a qui s'évitent, y'en a qui protestent, y'en a qui encaissent, y'en a qui soupirent. Y'en a qui complotent, y'en a qui se testent, y'en a qui s'enlacent, y'en a qui s'embêtent. Y'en a qui ont peur, y'en a qui délirent, y'en a qui s'engraissent, y'en a qui militent. Y'en a qui s'agacent, y'en a qui s'arrêtent, y'en qui espèrent, y'en a qui vivotent. Y'en a qui s'enragent, y'en a qui s'attendent au pire, y'en a qui doutent, y'en a qui perdent espoir. Y'en a qui radotent, y'en a qui rouspètent, y'en a qui méditent, y'en a qui pleurent. Y'en qui égorgent, y'en a qui se taisent, y'en a qui encouragent, y'en a qui dépassent leur doute. Y'en a qui se délestent, y'en a qui s'embrassent, y'en a qui croient. Y'en a qui se détestent, y'en a qui écoutent, y'en a qui se prélassent, y'en a qui sont sur la sellette. Y'en a qui respirent, pendant que d'autres soupirent, et d'autres expirent … Y'en a qui en ont raz le cul, y'en a qui se cassent la tête, pendant que d'autres se mettent la tête … toute cette histoire nous fait bien tourner la tête … Mirage d'un virage vers un monde meilleur !Le temps s'étire dans cette longue attente de jours sans masques … Dans mon cœur se joue le rêve de jours plus fastes, dans ma tête se chipotent des futilités et des agonies de l'ancien, dans mes mains s'écoulent le rien, dans ma plume se trace l'infime de ce qui peut être dit, dans mon corps se tripaille ce qui ne peut pas se digérer … l'intolérable, l'immonde, l'odieux, l'insoutenable … je blackboule, l'exaltation des malhonnêtes, l 'inertie des fidèles, l'empoisonnement du gâchis, l'étonnement de l'innocent, le rien du mendiant, le sommeil des chants, … alors je dis « oui » et j'invente de nouveaux rites : Yenaki, Yenaki, Yenaki, formule magique ! Observation du monde sans jugement, pour sacraliser l'histoire d'un futur monde meilleur.


Et si !

Et Si on pensait différemment, peut-être que notre vie se vivrait autrement ... 

Si tu résistes, soit un peu plus optimiste 

Si tu te décourages, danse ta moitié sage 

Si tu ressens de l'amertume, deviens léger comme une plume 

Si tu es sur les rotules, arrête de faire la mule 

Si tu te sens victime, sors de l'abîme 

Si tu doutes, reste sur ta route 

Si tu te sens mou du gland, va plutôt de l'avant 

Si tu perds l'équilibre, n'attends pas la chute libre 

Si tu crois en une vie meilleure, commence par t'envoyer des fleurs 

SI tu te sens trop nul, rappelle-toi que tu viens en partie d'un ovule 

Si tu te sens d'une humeur de con, mieux vaut t'avoir en échantillon 

Si tu broies du noir, mets du blanc dans ta baignoire 

Si tu pars en sucette, remontes tes chaussettes 

Si tu veux la vérité, débranche ta télé 

Si tu te sens sur 12000 volts, desserre le noeud de la révolte 

Si tu te sens sur les dents, deviens dissident 

Si tu attends la débâcle, participe aux miracles 

Si tu sens la rage en toi, engage-toi 

Si tu veux de l'extraordinaire, change ton ordinaire 

Si tu ne crois pas en un un monde meilleur, transforme ta rancoeur 

Si tu trouves cette humeur un peu bidon, moi aussi je la trouve bidon, mais la moisson 

d'un monde meilleur, sera remplie d'essais, d'erreurs et de fausses inspirations.